Les flottes d’entreprise accélèrent leur transition vers l’électrique

En 2025, les entreprises françaises doivent faire face à de nouvelles contraintes réglementaires et fiscales qui redéfinissent leurs choix de mobilité. L’électrification des flottes n’est plus une option, mais un levier stratégique incontournable pour rester compétitif tout en respectant les nouvelles normes.

 

 

Une dynamique de fond portée par le cadre réglementaire

 

Depuis le début de l’année 2025, la transition énergétique des flottes s’intensifie. Selon AAA Data, la part des véhicules électriques dans les parcs d’entreprise a progressé de 5,2 % depuis janvier pour atteindre 16,3 % en mai. Cette accélération s’inscrit dans un contexte réglementaire de plus en plus contraignant.

Deux mesures phares en sont à l’origine :

  • La réforme des Avantages en Nature (AEN), qui augmente drastiquement la fiscalité sur les véhicules de fonction, sauf pour les modèles électriques éco-scorés ;

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  • La loi LOM, qui impose des quotas de véhicules à faibles émissions sous peine de pénalités pouvant atteindre 4 000 € par véhicule manquant dès 2026.

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Bertrand Goudard, Directeur Gestion & Services chez Direct Fleet, souligne que « les gestionnaires de flotte sont incités à intégrer plus largement l’électrique dans leur car policy ». Pour y répondre, les entreprises adaptent leurs politiques : choix des véhicules, prolongation des contrats LLD, rationalisation des usages… L’électrique devient le nouveau standard.

 

Éco-score : levier stratégique pour les flottes

 

Le dispositif de l’éco-score Ademe est devenu un critère central. Seuls les véhicules bien notés échappent à la nouvelle fiscalité punitive. Mais ce critère d’exclusion temporaire écarte certains modèles, notamment haut de gamme, qui peinent encore à obtenir leur certification.

 

État du marché et verdissement des flottes d’entreprise

 

Les données de mai 2025 illustrent une dynamique contrastée : alors que le marché global du neuf recule (-19 %), les immatriculations électriques en flottes progressent de 15 %. Direct Fleet affiche une électrification de 6,7 % de son parc et 25 % de commandes en cours sur des modèles électriques.

 

Une transformation guidée aussi par la stratégie RSE

 

Outre les impératifs réglementaires, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) pousse les entreprises à verdir leur mobilité. Certaines vont jusqu’à offrir une prime de renoncement au véhicule de fonction, compensée par un forfait mobilité durable.

 

Fiscalité et TCO : des atouts majeurs pour les véhicules éco-scorés

 

Le coût total de possession (TCO) favorise également l’électrique. Grâce aux exonérations (TVS, malus CO2…) et à des coûts d’usage réduits, le TCO d’un véhicule éco-scoré est en moyenne 15 % inférieur à celui d’un modèle thermique.

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Conclusion

 

L’électrification des flottes d’entreprise est bien engagée, portée par des incitations réglementaires, économiques et stratégiques. Elle devient un pilier incontournable d’une mobilité professionnelle durable.

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